Stéphane Bourillot, ce sont ses équipes qui en parlent le mieux à travers toutes les enquêtes internes réalisées par Unither. Rarement un site du groupe n’avait eu de si bonnes notes et de si bons retours. Sans ambigüité, il fait bon travailler à Gannat. Et c’est, sans nul doute, l’une des plus grandes fiertés de Stéphane Bourillot, grand passionné de rugby, qui s’envisage, en tant que directeur du site, comme le manager, l’entraineur d’une équipe. Son but : insuffler une motivation forte à l’ensemble des salariés dans un seul objectif : la satisfaction client. 20 ans d’engagement Arrivé en 2001, Stéphane Bourillot commence sa carrière en tant que technicien de production sur les chaines de comprimés classiques dont il gère la préparation et l’enrobage. Au fil des ans, il gravit les échelons et choisit en 2010, de se former pour devenir ingénieur en génie industriel. Une décision forte soutenue et financée par Unither. Ainsi, il mène de front ses études tout en conservant son poste de responsable des opérations industrielles. Deux ans de travail acharné qui démontrent toute l’abnégation et l’envie de l’homme qui n’a pas peur des challenges. D’ailleurs, Unither lui fait confiance et le nomme directeur du site en 2013, soit seulement un an après l’obtention de son diplôme d’ingénieur. « Mon parcours est atypique mais j’en suis fier » dit-il. «Homme de challenges, Stéphane partage naturellement son énergie avec ses équipes pour les réussir. Je suis très fier de collaborer avec un tel chef d’équipe.» Eric Chesnel, Directeur Commercial chez Unither 2015. Le tournant L’un des souvenirs forts de la carrière de Stéphane est l’année 2010 : l’ANSM interdit le Diantalvic. Un coup dur pour le site de Gannat qui produisait le générique de ce médicament. La descente est brutale. En un éclair ce sont des millions d’euros de chiffre d’affaires qui disparaissent. Et cela aura évidemment des conséquences. Stéphane Bourillot, jeune directeur du site doit prendre des décisions compliquées mais qui auraient pu être beaucoup plus graves. « Sans la puissance du groupe Unither, l’usine de Gannat aurait aujourd’hui disparu. En 2015, la décision de faire de Gannat l’un des sites majeurs de production de sérum physiologique en France est sur la table. Pour moi c’est un nouveau match à remporter ». Le challenge BFS (Blow-Fill-Seal) Qui dit nouveaux produits dit nouvelles chaines de production. Il aura fallu 18 mois pour que Stéphane Bourillot et l’ensemble de ses équipes puissent mettre en place la transition. Cette dernière, autant technologique qu’organisationnelle, a nécessité l’aide des sites d’Amiens et Coutances. « Sans leur aide, on n’aurait jamais réussi à transformer Gannat en si peu de temps. C’est pour moi la plus belle réussite d’un projet transverse multisites. Nous avons amené une nouvelle culture, de nouveaux clients ». Pour Stéphane, la réussite est bien là et il faut dire, qu’après l’épisode Diantalvic, les salariés ont conscience de n’être pas passés loin de la catastrophe. Aujourd’hui, grâce notamment au travail de l’équipe commerciale, le site est pérennisé et les résultats s’envolent : en seulement 5 ans le chiffre d’affaires du site a augmenté de quasiment 200%. Une stratégie humaine payante « En tant que directeur de site, notre travail n’est pas uniquement de veiller à l’aspect technique ou commercial. L’élément central de toute cela c’est l’humain ». Pour Stéphane Bourillot, la qualité de vie au travail est essentielle. Il faut réussir à maintenir un esprit d’équipe, une ambiance et pour cela il a un modèle : Bernard Laporte (lorsqu’il était manager de Toulon). « Il sait trouver les mots pour remotiver, toujours dans le respect de l’autre. Comme lui, j’essaie de faire en sorte que l’on reste tous soudés dans les bons comme dans les mauvais moments ». Cette motivation alliée à une organisation sans faille permet aux 142 salariés de satisfaire l’ensemble des commandes en temps et en heure. « C’est aussi l’un des secrets de notre réussite aujourd’hui : la satisfaction client. Tout ce qu’on met en place est pensé dans cette optique. Il n’y a rien de plus important que d’avoir des clients heureux. » Et demain ? « Face à cette croissance à deux chiffres, nos ambitions sont de réussir à atteindre le milliard de doses d’ici 2022 et de faire de Gannat le spécialiste du dispositif médical du groupe » rappelle Stéphane Bourillot. Pour cela, plusieurs stratégies commerciales sont étudiées dans les bureaux de Paris, siège du groupe Unither. En parallèle, une équipe dédiée est en train de s’attaquer à l’un des autres gros challenges d’Unither : la réduction de l’impact environnemental du polyéthylène, le plastique utilisé à l’usine. Stéphane Bourillot le sait, les années à venir lui réservent de nouveaux objectifs et l’ancien rugbyman les attend sereinement, prêt à se dépasser de nouvelles fois. Lien vers l’interview de Stéphane Bourillot dans le magazine Pharmanetwork